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La phénoménographie anthropologique
11 octobre 2008

I.2.a. Instants de vie primate

Instants de vie primate :

Observation de macaques japonais à la réserve de Kintzheim

(par Marion Vicart)

Les lignes qui suivent sont un aperçu de ce que peut donner une description de l’être singe vu par l’œil d’une étudiante anthropologue. Il s’agit d’un extrait de notre journal de terrain rempli dans le cadre de notre thèse lors d’un séjour à la Montagne aux singes de Kintzheim.

I) Extrait du journal de terrain

6 magots (6 mâles : A, B, C, D, E et F)

photo_1 1

Situation : près de la cascade, point d’eau pour les macaques. La nourriture vient d’être distribuée sur cette zone par un gardien de la réserve (légumes et graines).

14 h40 :

sch_ma_1

Le singe D avance de quelques pas avec un regard latéral vers le singe C. Puis il lance un coup d’œil vers une feuille de chou, il tend la main et l’attrape. En même temps, il regarde de nouveau vers le singe C. Puis le singe E se met à se déplacer vers le singe D. Le singe D lance un coup d’œil et tourne la face vers le singe E nerveusement. D’un geste rapide il met la feuille de chou dans sa bouche.

Exemple de déplacements des singes :

14h43 :

sch_ma_2

14h45 :

sch_ma_3

Observation du singe E :

Le singe E se déplace en jetant de nombreux coups d’œil vers les singes A, C et F. Il pose son train arrière sur le sol, ramasse une graine de la main droite en la regardant d’un air concentré. Puis, d’un mouvement rapide, il la porte à la bouche, la mange et lève aussitôt la tête pour regarder de nouveau en direction des singes A, C et F en mâchant la graine. Pendant qu’il regarde les singes A, C et F (un très court instant) ses mains se posent sur ses genoux. Puis, E repose son attention sur le sol. Ses bras se retendent vers l’herbe et ses mains « fouillent », grattent le sol activement. Il avance de quelques centimètres, s’assied, puis avance de quelques centimètres, puis se rassied (ceci, plusieurs fois comme s’il ne pouvait rester en place plus d’un instant). Il continue de fouiller l’herbe quelques secondes, le buste un peu penché vers le sol, l’air concentré sur ce qu’il cherche (photo 2), mange une graine (photo 3), puis lève la face en même temps que ses mains restent immobiles dans l’herbe et jette un bref coup d’œil vers A, C et F (photo 4). Un instant plus tard, il se remet à fouiller le sol avec les traits de la face concentrés (photo 5).

Photo2 2

Photo_3 3

Photo_4 4

Photo_5 5

Quelques secondes après, ses mains cessent de fouiller le sol. L’une se pose sur le genou, l’autre sur le dos. Il gratte sa peau plusieurs secondes. Sa tête est alors levée et sa mâchoire mastique trois coups. Ses yeux basculent rapidement vers la droite (donc vers le singe D) et rebasculent très vite vers le groupe des singes A, C et F. Il semble relever des yeux certains mouvements de ces trois singes. Ses oreilles bougent aussi régulièrement et ont l’air sensibles aux bruits de la forêt qui se trouve derrière lui.

Après s’être gratté le dos quelques secondes, le singe E regarde de nouveau le sol et prend de la main droite une poignée d’herbe et la regarde fixement. Pendant ce temps son train arrière se décolle un peu du sol et s’oriente différemment (tourne un peu le dos aux singes A, C et F). Il porte la poignée d’herbe à sa bouche après l’avoir observée quelques instants et la mâchonne. Il relève son train arrière et se déplace : il s’approche un peu du singe F. Pendant son déplacement, son regard est rivé vers le singe F. Il a l’air tendu et lorsque le singe F essaie de tendre le bras pour attraper une carotte, le singe E stoppe net son déplacement. Son corps se raidit et sa face se fige. Ses épaules se lèvent un peu et ses mains décollent légèrement le sol. Le singe F attrape la carotte et l’observe puis la porte à sa bouche. Il se rassied sur son train arrière sans faire attention au singe E.

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Le singe E lance un regard agité autour de lui puis repose les pattes avant sur le sol, son dos semble se détendre, sa face se réoriente vers l’herbe, le cou est relâché, sa marche reprend avec souplesse et lenteur. Pendant qu’il marche, de petits mouvements de tête sont effectués droite-gauche-droite… Le singe E saisit au passage un morceau de céleri de la main droite et le plaque contre son poitrail. Il lève la tête et observe d’un regard nerveux les singes A, C et F. Pendant ce déplacement du singe E, le singe A s’est redressé sur ses pattes, il décolle le train arrière du sol, ses épaules s’orientent différemment, son regard se focalise sur le corps du singe E qui se déplace et sa face effectue quelques mimiques (sourcils qui se froncent et lèvres qui se pincent). Dès que le singe E a attrapé le céleri et l’a plaqué contre son poitrail, le singe A se décale alors vers la gauche pour s’en éloigner en effectuant quelques pas après avoir plaqué la main tenant un morceau de légume contre le poitrail. Il se déplace alors rapidement en s’aidant de l’appui de la main gauche tout en se retournant très fréquemment vers le singe E d’un air inquiet. Il se rapproche alors du singe F. Le singe A regarde en relevant les sourcils par à-coups le singe E qui se rapproche. Les mouvements du singe A paraissent angoissés du fait du déplacement du singe E. Le singe A regarde passer à quelques mètres devant lui le singe E. Le singe E dépasse celui-ci sans y faire attention.

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Photo 7 : Singe A regardant l’approche du singe E

Le singe E s’est assis en tenant toujours sa feuille de céleri dans la main et se met à l’observer attentivement. Avec l’autre main il épluche le légume puis le porte à sa bouche et le croque. Pendant ce temps il regarde devant lui et rejette un coup d’œil vers le singe F puis vers la forêt qui se trouve face à lui. Avec ses dents il mordille la branche de céleri et mastique lentement ce qu’il parvient à en tirer. Puis il regarde attentionné la branche de céleri et la « trifouille » avec ses mains (épluche les fibres de la branche). Il lance quelques coups d’œil vers la forêt et vers le singe F puis, repositionne son regard sur la branche de céleri et avec l’ongle de son index, il gratte une partie du légume puis le remet à la bouche et le re-mordille. Il relève alors la face et mastique le légume. Ses yeux clignent très vite ce qui « fragmente » beaucoup son regard (un peu à la façon d’un stroboscope) et fait poser ses yeux d’un point à l’autre très rapidement. Le singe E repose la main libre sur son genou. Ses membres inférieurs sont détendus et son ventre bien rond semble déborder et posé confortablement sur eux. Le singe E continue de mâchonner en observant autour de lui (côté forêt, côté singe F et côté singeA) puis pose les yeux dans l’herbe une seconde. Sa bouche cesse aussitôt de mâchonner. Puis reprend. Il décolle alors légèrement son train arrière du sol, suffisamment pour attraper de la main (celle qui ne tient pas le céleri) une graine (ou un insecte) qui se trouve près de lui. Avec une grande précision des gestes, il saisit avec précaution la graine (ou l’insecte), l’observe puis la met dans sa bouche. Il repose son train arrière sur le sol et tourne de nouveau la tête vers le singe F puis vers la forêt puis vers le singe F puis vers le singe A puis lance un regard vers le sol (ses pieds). Sa main (de nouveau libre) gratte la jambe droite qu’il tend soudainement. Le grattage terminé, la jambe se replie. Pendant ce temps, il mâche la graine et arrête de regarder le sol. Il fixe un point dans la forêt, devant lui. Il relève un peu le train arrière et se replace à quelques centimètres. Ses mains prennent appui sur le sol. Il se rassied, relâche le dos qui s’arrondit puis reposent les mains sur ses genoux. Il lève la tête, regarde vers la forêt puis baisse la tête et attrape une poignée d’herbe et la porte à la bouche. Il mâche celle-ci en parcourant des yeux devant lui (ses yeux basculent d’un point à l’autre). Ses mains se rejoignent, les doigts se croisent et s’entrelacent. Il mâche encore en explorant des yeux toujours avec un regard très « fragmenté », ce qui, malgré la position corporelle « relâchée », laisse entrevoir une certaine agitation au niveau des yeux.

Brusquement il change de position et cesse de mâcher. Il se gratte le dos. Il observe, l’air concentré, le doigt qu’il vient de lui gratter le dos. Il relève la face et se réinstalle assis sur son arrière train, les mains posées sur le sol. Il jette des coups d’œil à droite et gauche (vers les autres singes) puis regarde le sol. Il ne mâche plus rien. En observant le sol ses sourcils se froncent et se relâchent plusieurs fois. Il relève plusieurs fois la tête par des « micro mouvements » et revient poser ses yeux sur le sol. Il attrape alors une graine avec un doigté minutieux et la porte à la bouche tout en relevant le regard devant lui et jetant plusieurs coups d’œil vers le singe F puis vers le singe A. Il relève des yeux les mouvements de F qui se déplace de quelques pas et se rassied pour manger. Quand le singe E fixe des yeux les mouvements de F, il cesse de mâcher, ses sourcils se froncent un peu (des rides apparaissent sur sa face) puis fait un bruit de bouche très léger. Dès que le singe F se rassied puis s’allonge sur un flanc, le singe E recommence à mâcher en tournant la face vers le sol et en cessant le mouvement des sourcils.

Soudain le singe C se déplace sur ses quatre membres vers le singe F (il est plus petit que les autres et quand il se déplace il a l’air plus angoissé qu’eux car il jette beaucoup plus fréquemment des coups d’œil autour de lui et à l’arrière.). Lorsque le singe C se déplace, le singe E change aussitôt de position (il tourne encore mieux le dos à F et C).

14h55 :

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Soudain, un singe arrive de la forêt. Le singe E tourne aussitôt la face vers lui. Il s’arrête de mâcher quelques secondes puis reprend. Il se déplace de quelques pas pour s’éloigner du nouveau venu. Un membre du personnel du parc passe avec une brouette. Le singe E l’observe et se déplace encore avec souplesse (il s’éloigne de l’homme). Ces déplacements du singe E font qu’il se rapproche de plus en plus du singe D. Le corps tendu E regarde de face le singe D en faisant une mimique faciale : il fait un « o » avec sa bouche, lève bien haut les sourcils et ouvre très grands les yeux. Le singe D, interpellé par le rapprochement de E est aussitôt alerté et tend son corps à son tour. Il se relève aussitôt et s’éloigne en courant de quelques mètres. Puis, il plaque son poitrail sur le sol, l’épaule droite un peu sur le côté en regardant « d’en bas » le singe E, la bouche fermée. [en éthologie, ce comportement désigne une forme de salutation souvent donnée d’un dominé vers un dominant pour apaiser la menace].

Le singe E cesse sa mimique faciale en « o », détend son corps et se rassied (« comme si de rien n’était ») et se remet à fouiller avec les doigts le sol. Le singe D retrousse les lèvres et fait des clappements de lèvres en regardant E [ces clappements font de petits bruits et ne signifient pas une menace mais au contraire, selon l’éthologue, ils sont signes d’apaisement]. Le singe E tourne le dos au singe D. Ce dernier s’approche de E, très hésitant, le cou dressé, la tête sans cesse en train de tourner à droite puis à gauche et les yeux qui reviennent toujours se focaliser sur le singe E. Ce dernier se retourne plusieurs fois mais avec le corps beaucoup moins raide et les mouvements plus souples. Plus tranquille, il laisse approcher le singe D qui continue les clappements de lèvres. Le singe D accélère son pas et vient coller rapidement son dos contre le ventre de E tout en continuant les clappements de lèvres. Le singe E pose les mains dans le pelage de D. Ce dernier cesse les clappements, baisse la tête et colle le menton sur son ventre. Son cou semble plus souple, il se laisse faire. Le singe E a les sourcils baissés, sa face est « neutre ». Il observe avec une grande minutie les poils de D puis se met à les fouiller avec les doigts. Soudain le singe D se retourne et se remet face au singe E et fouille avec les doigts le pelage de E. Le singe D se remet à effectuer des clappements de lèvres tout en attrapant entre l’index et le majeur une touffe de poils qu’il fait glisser entre ces deux doigts et observe, avec une grande concentration, le « filet » de peau blanche qui apparaît. Le singe E détend son corps (son dos s’arrondit, ses membres sont relâchés sur le rocher, son cou est souple et sa tête bascule un peu sur le côté) pendant que D continue son épouillage avec les mêmes gestes rapides des doigts (un peu à la manière d’un coiffeur) et une forte concentration, tout en jetant quelques coups d’œil profonds vers la face du singe E.

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Le singe D approche un peu la tête du pelage de E et regarde attentivement la peau. Il se met à gratter avec l’ongle de l’index à un endroit de la peau (certainement a-t-il repéré un morceau de peau morte ou une poussière). Il pince entre ses doigts la chose qu’il vient de repérer et la porte à la bouche d’un mouvement rapide. Soudain, le singe E se relève et se déplace de quelques pas. Il se rassied à côté de quelques morceaux de légume, faisant dos au singe D. Il attrape une feuille de chou. Il l’épluche avec sa bouche en pinçant de ses lèvres les extrémités puis la reporte devant lui au niveau du ventre et l’observe attentivement. Il remet la feuille à la bouche et recommence à la grignoter tout en jetant un coup d’œil vers le singe D (qui est resté proche de lui). Le singe D reste sur place et observe autour de lui. Son corps est souple, les bras sont posés sur les genoux, les mains recroquevillées. Il lève son train arrière de quelques centimètres et s’avance de quelques pas (ce qui l’écarte un peu du singe E). Deux singes (C et F) tournent aussitôt la tête vers lui. L’un d’eux, le singe F, fixe son regard et arrête de mâcher. Son corps se dresse et ses épaules se soulèvent. Il change de mimique faciale en fixant toujours des yeux le singe D qui est en train de s’approcher de lui. Il tend le cou et dirige sa face vers D, lève les sourcils bien haut et ouvre grands les yeux. De sa bouche il forme un « o » en poussant un grognement grave [=menace]. Il s’approche de plus en plus, le corps dressé et les membres rapides vers D qui s’est arrêté de fouiller et plaque son poitrail sur le sol, l’épaule légèrement désaxée [salutation]. Il a l’air angoissé, il pousse un cri aigu (« haaa haaa haaa ») lorsqu’il voit le singe F qui le menace s’approcher à vive allure.

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Le singe D bondit en s’échappant vers la forêt en continuant son cri aigu. Les autres singes présents se retournent, plus ou moins intéressés et s’arrêtent parfois de manger pour tendre le cou et la face afin de voir ce qui se passe entre les deux singes bruyants. Le grognement grave du singe F augmente, alors que les cris aigus du singe D s’intensifient. Le singe F accourt encore plus vite vers le singe D qui accélère encore plus sa course et fait des bonds en s’aidant des membres supérieurs. Pendant cette course, alors qu’il le fuit, le singe D ne cesse de tourner sa face vers le singe F menaçant qui le poursuit (du coup sa course est fragmentée par les nombreux coups d’œil entre devant et derrière qu’il ne cesse de lancer).

Une fois éloigné de plusieurs mètres, le singe F cesse de prendre cet air menaçant et stoppe son grognement. Les autres singes alentour se remettent à fouiller l’herbe ou à éplucher les légumes. La face du singe F redevient neutre en un instant et fixe une graine sur le sol. Son corps se détend, le dos s’arrondit, les membres redeviennent plus souples. Il se rassied sur une pierre. Il ramasse la graine avec une grande minutie de sa main droite et la porte à la bouche en lançant quelques coups d’œil autour de lui. Il fait quelques pas doucement en observant le sol. Le singe D a lui aussi arrêté sa course et ses cris aigus. Il s’assied plus loin, sur le sol et se remet à manger des feuilles qu’il cueille sur un châtaignier.

**********************

II) Mes impressions et remarques pendant l’observation :

En apparence, les singes dans la situation de nourrissage (cf. scène décrite) ont l’air calmes et sereins (du point de vue postural) mais lorsqu’on reste longtemps à les observer on s’aperçoit qu’ils s’observent tous dans leurs déplacements et gestes. Le moindre geste un peu vif est relevé et attire les regards des singes les plus proches. Les faces se tournent régulièrement entre le sol, la droite, la gauche, l’avant, l’arrière et le haut. La concentration visuelle se fixe sur le sol, sur les doigts qui grattent la terre ou qui pincent une graine et sur les mouvements des singes autour (ceux les plus proches).

On ressent une tension dans la façon d’être des singes, une inquiétude à l’égard des autres singes mais aussi à l’égard des membres humains qui travaillent dans le parc (les singes font rarement attention aux « humains touristes » qui passent à côté d’eux, alors qu’ils arrêtent complètement leur activité lorsqu’il s’agit d’un humain membre du personnel du parc.)

Dès qu’il y a cris et menaces, il y a ensuite bien souvent un contact corporel qui se produit (épouillage) qui permet de détendre les corps des singes alertés par les cris. On constate alors de nombreux basculements très rapides entre les activités « conflit-épouillage » qui équivalent à des basculements «tension (menace)-apaisement (réconfort) ».

Les singes se grattent eux-mêmes très souvent le pelage. L’éthologue du parc nous a signalé que ce comportement de grattage n’était pratiquement pas lié aux démangeaisons causées par les puces (= toilettage) mais étaient le plus souvent signe de tension interne. L’« auto-grattage » permet ainsi au singe de se rassurer, de se décontracter lui-même, d’évacuer une trop forte tension. L’éthologue nous dit que, lorsqu’il y a beaucoup de touristes (et surtout des enfants qui courent partout et crient beaucoup) on peut voir les singes se gratter énormément.

Après une longue séance d’épouillage, il y a possibilité de repos (les singes s’endorment souvent lorsqu’ils s’épouillent).

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Le repos est aussi trouvé lorsqu’un singe s’isole sur un banc et s’allonge (j’ai fréquemment vu un autre singe s’approcher d’un autre en train de dormir sur un banc pour s’allonger près de lui et s’endormir en quelques secondes). Les singes s’endorment très vite, dans des postures parfois « surprenantes » (l’expression « ils sombrent dans le sommeil » leur va très bien).

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Photo 13, 14 : un singe s’installant pour dormir.

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Photo 15, 16 : Types d’utilisation d’objets
destinés aux humains pour trouver le repos

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Il semble que plus les singes s’approchent des espaces réservés aux humains (c'est-à-dire le petit chemin du parcours touristique) et utilisent les objets mis à disposition de ces derniers (banc et barrière en bois), plus ils paraissent calmes (sur les bancs ils dorment ou sont assis et attendent du pop corn de la part des touristes et sur les barrières en bois, ils s’appuient dessus pour poser leur tête et leur bras avant de s’endormir ou s’assoient et attendent du pop corn). Peu de conflit entre singe se déroule dans cette zone réservée à la présence des hommes.

Photo 12 : Singes s’épouillant (apaisement)

Photo 11 : Le singe F (de dos) menace le singe D qui se met à crier

Photo 10 : Singe D épouillant singe E

Photo 9 : de gauche à droite : singes A, F, C, E.

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Photo 8 : singe E fixant le sol

Photo 6 : Singe F mangeant la carotte

Photos 2, 3, 4, 5 : Singe E (séquence chronométrée : 20 secondes)

Photo 1 : Individu macaque Japonais. Réserve de Kintzheim (Cliché : Vicart, 2007)

Mercredi 13 Juin 2007, 14h30 :

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